Plusieurs technologies n’utilisant pas l’incinération, reconnues et soutenues par Organisation Mondiale de la Santé (OMS), existent pour traiter les DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux). Elles ont toutes leurs avantages et inconvénients, mais certaines présentent plus de contraintes que d’autres.

La technologie autoclave (vapeur), dédiée au traitement des déchets médicaux, reste probablement la méthode sans incinération la plus répandue. Consommant beaucoup d’énergie, cette technologie est basée sur une stérilisation par vapeur dans une cuve pressurisée. Elle nécessite donc une installation spécifique et des travaux de génie publique pour être opérationnelle dans des installations médicales.

En plus d’exiger une formation poussée pour les opérateurs et le personnel de l’hôpital, une ségrégation détaillée des déchets et une directive d’entretien très précise sont nécessaires afin d’éviter des accidents (explosion de la cuve pressurisée, par exemple). La technologie autoclave peut avoir besoin de plusieurs centaines de litres d’eau potable par heure. Certains modèles peuvent consommer jusqu’à 1000 litres par heure ! Cela impacte directement les ressources en eau potable, et l’environnement par extension.

D’après une étude du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), l’eau potable que les humains peuvent consommer (boisson, toilette, agriculture, industrie) représente moins de 3% des ressources totales en eau de la planète. Cela signifie que la réserve mondiale d’eau potable disponible équivaut à seulement 35 millions de km³. Qui plus est, 70% de ces ressources en eau potable sont encore stockées à l’état solide dans les calottes glaciaires.

Le rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau (WWDR, 2003), émanant du Programme Mondial pour l’Évaluation des Ressources en Eau, indique que dans les vingt prochaines années, la quantité d’eau disponible pour chaque individu baissera de 30%. Pourtant, aujourd’hui encore, 40% des habitants de la planète n’ont pas les ressources en eau nécessaires pour une hygiène convenable. Préserver autant que possible l’eau potable est donc essentiel, et ce dans toute activité humaine. Au sein d’une société, les hôpitaux endossent la responsabilité d’assister les populations et de maintenir un haut standard de Santé Publique. Cependant, ces établissements comptent parmi les plus gros producteurs de déchets biologiques. S’ils veulent fonctionner correctement, afin de soigner les malades et les garder en bonne santé, ils doivent consommer beaucoup d’énergie. Avec en moyenne 500 litres d’eau potable par lit et par jour, les centres hospitaliers dépendent d’installations spécifiques consommant énormément (service de stérilisation centralisé, buanderie, chambres de patients). C’est sans rappeler la présence de nombreuses substances polluantes menaçant l’environnement (légionellose, résidus de médicament, effluents dangereux, etc.).

Grâce aux efforts et recherches de scientifiques avant-gardistes et d’entreprises d’ingénierie industrielle innovantes, de nouvelles technologies plus écoresponsables pour traiter les déchets hospitaliers sont disponibles. Soutenant maintenant depuis plus de 60 ans ses clients tout au long du cycle d’innovation, Bertin Technologies, et sa maison mère CNIM, constituent des entreprises françaises de premier plan proposant une gamme de solutions sur mesure dédiées au traitement des déchets, au contrôle des émissions, aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.

Bertin Medical Waste, marque du Groupe CNIM, propose des solutions avancées écoresponsables pour la gestion des déchets médicaux, basées sur le broyage et la stérilisation via micro-ondes, le tout réuni en une seule unité compacte. Validée et recommandée par l’OMS, la technologie micro-onde ne consomme pas d’eau et permet une décontamination rapide et efficace des déchets biologiques dangereux – avec un degré d’inactivation supérieur à 8log10. Afin d’être toujours plus respectueux de l’environnement et encore plus rentable, le degré d’inactivation assuré par Sterilwave est plus élevé que la plupart des machines autoclaves disponibles sur le marché ! Sans aucun effluent liquide à drainer pendant et après le cycle, cette solution « plug and play » est le système le plus compact pour traiter les déchets biologiques hospitaliers sur place.

Atouts énergétiques de Sterilwave 

  • Pas d’effluent liquide,
  • Impact environnemental nul,
  • Nécessite seulement une source d’électricité (de 7 à 13kWh en fonction du modèle),
  • Possibilité d’économie circulaire avec les déchets de sortie traités (recyclage, combustible dérivé des ordures).

Le procédé sans eau du Sterilwave est non seulement sans incinération, efficace et rentable pour le traitement des déchets biologiques en hôpital, mais aussi un système moderne contribuant à préserver les ressources en eau potable, tout en restant simple et sécurisé.

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