Les déchets hospitaliers, ou DASRI, représentent une problématique et des enjeux majeurs au quotidien pour tout centre médical, de par les réglementations encadrant leur gestion. Les solutions existantes pour traiter ces déchets dangereux sont très surveillées et de ce fait contraignantes. Certains centres de production utilisent la technologie autoclave depuis des décennies (permettant la décontamination par montée en température et en pression). Mais cette technologie atteint ses limites et n’assure pas le degré de sécurité de travail, pour les opérateurs et l’environnement, des méthodes de stérilisation par micro-ondes.
Ce sont les conclusions de l’article scientifique publié par Klaus Zimmermann – spécialiste autrichiens des risques infectieux dans les hôpitaux. Passant en revue les différentes techniques disponibles, il conclut que les méthodes utilisant les micro-ondes, comme Sterilwave, sont plus sûres concernant « l’inactivation bactérienne des déchets médicaux », mais aussi plus écologiques car moins coûteuses en énergie, réduisant fortement l’empreinte carbone des hôpitaux et les rejets d’effluents liquides (Klaus Zimmermann, 2017). A noter que cet article a été repris et diffusé par l’ISWA (International Solid Waste Association) – une association non-gouvernementale et à but non lucratif qui assure des études et des analyses scientifiques sur la gestion des déchets au niveau mondial.
Traiter les déchets hospitaliers à risques infectieux directement sur leur site de production apparait comme la meilleure alternative pour préserver à la fois l’environnement, la traçabilité de la filière et minimiser les risques sanitaires pour ses intervenants et la population voisine. Des études poussées réalisées par de nombreux laboratoires indépendants ont montré que le degré de décontamination des DASRI proposé par les solutions Sterilwave dépasse 8log10 d’inactivation, prouvant l’efficacité et la simplicité de l’utilisation de la méthode micro-ondes.