Selon une étude Cyclamed, les établissements de santé en France produisent environ 700 000 tonnes de déchets chaque année, dont une part importante est constituée de déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI). Ces déchets représentent entre 15 et 25 % du total et nécessitent un traitement spécifique en raison des risques sanitaires qu’ils posent.

Aujourd’hui, la grande majorité de ces déchets infectieux est incinérée. Ce mode de traitement, bien qu’efficace pour neutraliser les agents pathogènes, reste particulièrement polluant et énergivore. Dans un contexte où les enjeux environnementaux et sanitaires sont de plus en plus étroitement liés, cette dépendance à l’incinération interroge.

Des alternatives existent. Par exemple, la technologie Sterilwave, permet un traitement local, directement dans les établissements de soins. Le procédé stérilise les déchets infectieux en 30 minutes, réduit leur volume jusqu’à 85 %, et évite toute incinération. Cette approche, déjà déployée dans plusieurs hôpitaux et organisations de santé, offre une solution concrète pour réduire l’impact environnemental de la gestion des déchets infectieux.

L’étude de Cyclamed met en lumière l’urgence de moderniser les pratiques. Repenser le traitement des déchets infectieux, c’est faire un pas vers une santé plus durable et plus responsable.